Biographie
Marco Henrie, artiste peintre canadien, né à Hull en 1971, est passionné par les arts visuels, il va s’en dire! C’est en fait à cet endroit, à la frontière du Québec et de l’Ontario, qu’il découvrira ses multiples talents artistiques. Effectivement, même si ses premiers amours avec la culture québecoise se feront par le biais de ses talents d’auteur, compositeur, intèrprète, ce sont les arts visuels qui lui permettront de mieux canaliser ses élans de créations. Sa soif d’authenticité lui ouvre de nouveaux horizons alors qu’il évolue dans le domaine qui ne laissait aucunement présager une carrière dans cet univers fabuleux en arts. Ses pulsions artistiques s’intensifient avec l’évolution de sa propre démarche ainsi que les nombreuses reconnaissances de son milieu. Les toiles deviennent plus grandes et de plus en plus nombreuses, de nouvelles techniques et de nouveaux outils sont explorés, la gestuelle se libère, s’ouvre, les mouvements se font plus amples, on dirait presque de la danse. L’artiste et son oeuvre respirent librement et profondément.
Avec passion, Marco Henrie plonge dès lors avec brio dans le monde des images, des formes, des couleurs, des pinceaux et des spatules… Mais, loin de délaisser la musique, il l’intègre plutôt dans son processus de création, elle fait surgir en lui des émotions et des croquis d’un passé oublié ou réprimé auxquelles se mêlent celles du présent et de la vie qui continue. Par ailleurs, il consacre de longues périodes de temps à découvrir l’héritage culturel inconmmensurable des grands peintres qui ont façonné le visage des arts. Il affectionne particulièrement Jean-Paul Riopelle, Jean-Philippe Dallaire, Alfred Pellan, Edmund Alleyn, Pablo Picasso, Joan Miro qui stimulent en fait sa curiosité intélectuelle. Chaque toile devient pour cet autodidact un voyage exaltant, un plongeon dans le vide et dans l’inconnu, des heures passées hors du temps, seul devant la toile où prend forme, souvent au milieu de la nuit, une histoire surprenante et qui se termine par un tableau qui est à la fois reconnaissance et distanciation de quelques chose de soi. Chaque peinture est le prélude d’un nouveau voyage, chaque tableau en appelle un autre.
Pour peindre, Marco Henrie se laisse bercer dans une sorte de pèlerinage sans fin, toujours à la recherche d’une oeuvre emprinte d’un A.D.N. unique mais, sans prétention, possiblement porteuse de sens pour des hommes et des femmes de partout dans le monde.